Edward Johnson, expert hi-tech et ingénerie, 11 avril 2025
Instaurée en 1997 par l'European Parkinson's Disease Association (EPDA), avec le soutien de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Journée mondiale de la maladie de Parkinson est célébrée chaque année le 11 avril. Elle coïncide avec la date de naissance de James Parkinson, le médecin britannique qui a décrit la maladie pour la première fois en 1817. Cette journée vise à sensibiliser le public à cette affection neurologique, qui touche environ 10 millions de personnes dans le monde. En France, près de 270 000 individus sont concernés, avec environ 25 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année.
La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative chronique qui touche principalement les personnes âgées. Elle résulte de la dégénérescence progressive des neurones dopaminergiques situés dans la substance noire du cerveau, entraînant un déficit en dopamine, un neurotransmetteur essentiel au contrôle des mouvements. Les symptômes incluent des tremblements au repos, une rigidité musculaire, une lenteur des mouvements (bradykinésie) et des troubles de l'équilibre. En France, la maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente après Alzheimer, affectant environ 1 % des personnes de plus de 60 ans.
Le diagnostic de la maladie de Parkinson repose sur l'observation clinique des symptômes par un neurologue. Aucun test spécifique ne permet de confirmer directement la maladie, mais des outils comme l'IRM ou le scanner cérébral peuvent être utilisés pour écarter d'autres pathologies. La réponse positive à un traitement dopaminergique est un indicateur supplémentaire en faveur du diagnostic.
Les traitements de la maladie de Parkinson visent à soulager les symptômes, car aucun remède curatif n'existe à ce jour. La lévodopa, associée à des inhibiteurs de la décarboxylase, est le traitement de référence pour compenser le déficit en dopamine et améliorer les troubles moteurs. D'autres médicaments, comme les agonistes dopaminergiques et les inhibiteurs de la monoamine oxydase B (IMAO-B), sont également prescrits pour prolonger l'effet de la dopamine dans le cerveau. Dans certains cas, la stimulation cérébrale profonde — une intervention chirurgicale qui consiste à implanter des électrodes dans des zones précises du cerveau — peut également améliorer les symptômes moteurs.